Décalab, la pensée en acte
Après avoir existé pendant 7 ans de 2012 à 2019, Décalab se transforme.
Sous cette marque, j'accompagne entreprises, laboratoires de recherche et institutions dans leurs projets d'innovation croisée avec l'art. Je suis aussi curatrice indépendante pour imaginer des expositions et accompagner des artistes.
Je mène des projets d'ingénierie culturelle et d’innovation dans le domaine art-science-technologie. Avec comme socle une veille des mutations contemporaines par le prisme de l’art, Décalab fonctionne comme un laboratoire d’idées. Je mène des projets transdisciplinaires seule ou en équipe, pour développer l'innovation et la créativité au coeur de vos structures.
J'ai structuré mes missions en deux pôles :
L’Observatoire, cellule de veille et producteur des cahiers de veille et de tendances et Le pôle accompagnement.
La production est le studio de production de projets artistiques et aussi le laboratoire pour mener des collaborations multidisciplinaires. Le pôle de production existe maintenant sous forme associative sous le nom : Le Studio Décalé. Cette structure permet de mener des projets à long terme sans but lucratif.
Qui suis-je ?
Retour sur la création de Décalab...
En 2005, je travaille chez Orange au département marketing multimédia, je mène un projet associant la R & D et des artistes contemporains autour du MMS qui va me permettre de faire une rencontre déterminante. Je fais la connaissance du chercheur Emmanuel Mahé qui développe une thèse de doctorat audacieuse sur l'anticipation des usages sociaux par l'observation des pratiques artistiques. La pertinence du sujet est telle que je choisis d'en faire le fil conducteur de Décalab. Fondée en 2012, Décalab continue d'assumer ce parrainage théorique qui inspire et nourrit toujours mes recherches quotidiennes et mon positionnement.
Natacha Duviquet-Seignolles
Après un parcours en histoire de l’art et en spectacle vivant, je découvre le cinéma expérimental avec les plasticiennes Katerina Thomadaki et Maria Klonaris.
Je poursuis mon travail autour de l’image avec plusieurs années consacrées à la diffusion et à la production de documentaires. En parallèle, je suis une formation en journalisme multimédia.
je rejoins Orange en tant que responsable de l’animation du portail media puis les équipes mobile pour animer le pôle nouveaux concepts du département marketing multimédia. Entre 2005 et 2012, j' assure la responsabilité de la communication institutionnelle d’Orange France, pour m’occuper des questions relatives au développement durable, des partenariats institutionnels et culturels, j' imagine et dirige le site culturemobile.net.
En parallèle de cette expérience, je reste passionnée par l'art et notamment les arts nouveaux médias et le bio art.
C’est en 2012 que je quitte quitte Orange pour créer Décalab.
Dans mon métier, j' aime être "tête chercheuse"en exerçant une veille pointue des pratiques artistiques et de l'innovation, écrire, imaginer de nouveaux concepts. Je me définis comme curatrice (au sens anglo-saxon du terme) et facilitatrice pour mener des collaborations hors des sentiers battus.
Des équipes sur mesure
Je m'assure que vos projets soient toujours pensés et réalisés "sur-mesure". Après avoir géré l'agence Décalab de 2012 à 2019 avec des équipes au quotidien, j'ai choisi d'en assumer la marque mais de poursuivre mon travail en indépendante.
Si la dimension et la teneur des projets le demande, je m'entoure d'équipes sur-mesure (scénographes, régisseurs, journalistes, critiques ou galeries d'art...)
Décalab travaille avec un réseau d’artistes à l’international.
Je mène une veille active qui me permet d'être en relation avec la scène artistique internationale, je peux ainsi organiser des collaborations fructueuses entre les artistes et mes clients.
les clients
Entreprises, petites ou grandes, collectivités, associations, institutionnels... Décalab s'adresse à tous ceux qui ressentent le besoin d'une analyse prospective qui repose sur l'intervention d'artistes contemporains, notamment en résidence. Aujourd'hui, Décalab remercie les clients qui lui font déjà confiance.
un peu de méthode !
Pour construire une veille innovante qui anticipe les tendances et ouvre la voie à de nouveaux développements techniques et sociologiques, nous proposons un accompagnement qui rassemble ingénieurs, artistes, designers et chercheurs… Cette démarche, très ouverte, s’inscrit dans un protocole précis avec des outils dédiés à la méthodologie DécaLab.
> écosystème
> méthodologie
Les usages d’aujourd’hui ont été anticipés depuis plus de 30 ans !
En effet, les artistes qui utilisent les technologies propres à leur époque préfigurent les technologies et les usages de demain. Il a été démontré que, par des procédés de décalages multiples, ces pratiques spécifiques ont tracé de nouvelles pistes artistiques et ont ouvert la voie à des développements scientifiques et sociologiques.
Comment l’art peut-il s’avérer précurseur ? En inventant par exemple en 1970 le « videosynthetiser » avec l’ingénieur Shuya Abe, l’artiste coréen Nam June Paik a précédé des usages d’aujourd’hui largement répandus dans le domaine de l’autoproduction de contenus vidéo sur téléphones mobiles… Les deux créateurs ont eu 30 ans d’avance sur leur temps !
> outils d’édition et de documentation
Parce que documenter, c’est organiser la mémoire de l’innovation, nous sommes dotés d’outils d’analyse performants autour des processus de création ; nous pouvons ainsi mener à bien notre méthode.
> différents modes d'intervention en entreprise
Nous accompagnons, en experts, des résidences d’artistes. Accueillir un artiste dans l’entreprise, c’est une chance d’innovation et de mobilisation des équipes autour de projets porteurs de sens.
Pour accompagner votre démarche d’innovation, nous publions des cahiers de tendances, effectuons des veilles sur mesure, animons workshops, séminaires, formations, et assurons le commissariat d’expositions, assumant pleinement la monstration de vos projets.
pourquoi travailler avec les artistes
1er principe : décaler, détourner
Les artistes détournent les technologies de leur mode d’emploi initial. Par décalages successifs, ils élaborent et trouvent de nouveaux usages.
Leur démarche élargit de manière créative et surprenante les potentialités de la technique. Leur contestation, pouvant aller jusqu’à la provocation, propose une autre vision du monde.
2e principe : anticiper, préfigurer
Depuis le début du XXe siècle, les artistes sont considérés comme des « voyants », des « avant-gardistes » embrayeurs de nouvelles tendances, affirmant leur vision personnelle, parfois rebelle.
De cette propension à créer de l’originalité émergent des propositions inédites, qu’elles soient d’ordre technique, relationnelle, économique… Elles préfigurent souvent l’éclosion de nouvelles tendances : un usage isolé devenant par exemple un usage massif et partagé.
3e principe : inventer, créer
L’art n’a pas pour seule vocation de produire un sens commun, une logique attendue : il propose aussi de l’inédit. Luttant par essence contre les idées reçues, les artistes élaborent certes de l’esthétique mais repensent aussi la technologie, la sociologie, l’éthique. Ils sont à même de (ré)inventer notre monde tout en en préfigurant un nouveau. En lien avec scientifiques et ingénieurs, les artistes ont cette aptitude à construire d’autres représentations du monde, d’autres relations : soit, l’émergence d’un écosystème à venir.
Quelle belle opportunité pour une entreprise en phase avec son temps que de travailler de concert avec eux ! L’art est un « activateur » d’innovation, un supplément d’âme essentiel à notre survie.
le manifeste Décalab
Pour une coopération multidisciplinaire en entreprise !
C’est une évidence : l’art, la philosophie et les sciences fondamentales ont des choses à nous dire sur la période de mutation que nous vivons. Cela nécessite une nouvelle vision (et d’autres discours) pour penser ce nouveau monde, l’anticiper et le vivre au travers de modes opératoires inédits.
Alors pourquoi ne pas laisser davantage la parole aux créateurs-chercheurs que sont les artistes, les philosophes et les scientifiques ? Cela semble pourtant une évidence, une nécessité, parce que nous avons plus que jamais besoin de sensibilités et d’énoncés renouvelés.
Notre mission : comprendre les mutations en cours, observer les pratiques émergentes, revendiquer un autre discours, se défaire de grilles de lecture obsolètes, repérer les germes potentiels de futures tendances…
Cette ambition ressemble à une « déprogrammation-reprogrammation » qui nécessite des ressources profondes afin de s’épanouir, au mieux, hors de toutes frontières préétablies.
Passons au crible la crise financière par le « design exploratoire » ! Osons le processus d’innovation en R&D par le prisme des arts numériques ! Inventons des relations entre les sciences quantiques et les usages sociaux ! Avec DécaLab, l’innovation devient une aventure inédite, assurément passionnée !
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