Pour une coopération multi-disciplinaire en entreprise par decalab

Et si l’art, la philosophie et les sciences fondamentales avaient des choses à nous dire sur la  période de mutation que nous vivons ? ne nécessite-t-elle pas de nouvelles visions (et de nouveaux discours)pour la penser, et de nouveaux modes opératoires pour la vivre et aussi l’anticiper ?

La réponse est donnée dans ces deux questions : c’est une évidence. Du moins, cela devrait l’être car on ne donne pas assez la parole aux créateurs-chercheurs que sont les artistes, les philosophes et les scientifiques.

C’est un paradoxe parce que, plus que jamais, nous avons besoin de nouveaux énoncés et de nouvelles sensibilités pour comprendre les mutations en cours.

Observer les pratiques émergentes, découvrir de nouveaux discours, se défaire des anciennes grilles de lecture (ou du moins s’y essayer) repérer les germes potentiels de futures tendances, se débarrasser des formules toutes faites…

Ce vaste programme (une « déprogrammation » en réalité) a besoin, pour qu’il se réalise, de puiser dans des ressources très diverses et doit de dispenser de toute frontière préétablie. Analysons la crise financière par le « design exploratoire » ! abordons le processus d’innovation en R&D du point de vue des arts numériques ! Imaginons des relations entre les sciences quantiques et les usages sociaux !